Formé sur le terrain auprès d’une centaine de meuniers et usiniers divers, à jamais disparus, je reste le dépositaire de leur mémoire et d’une partie de leur savoir-faire. Depuis 1982, j’ai construit et développé une véritable culture de terrain, toujours par monts et par vaux à la découverte du patrimoine industriel et des moulins. J’accorde autant d’importance à la description architecturale et technique qu’à celle des machines de production ainsi qu’aux différents processus de fabrication. Mon engagement associatif m’amène à découvrir chaque jour de nouveaux sites. La collecte de la mémoire immatérielle reste prioritaire. Les entretiens avec les acteurs locaux, habitants, ouvriers, employés, patrons sont privilégiés, mais malheureusement leur nombre s’amenuise très rapidement.